Patrimoine autour de l'étape 3

"Anjou Bleu" trouve ses racines dans l'histoire de la région, rappelant la couleur distinctive de l'ardoise exploitée au milieu du XXe siècle autour de Noyant-la-Gravoyère. Une nuance unique visible également sur le majestueux viaduc métallique à l’entrée de Segré. Au XIXe et au XXe siècle, l'exploitation de l'ardoise et du fer était au cœur des activités, façonnant le paysage et l'économie locale. 

À ciel ouvert, le site du Bois transporte le public au cœur du patrimoine minier, suivant un itinéraire d'interprétation en plein air particulièrement bien documenté, l’exploration d’une salle des machines et une immersion dans l'atmosphère singulière de Centrale 7, lieu de résidence d'artistes et de Terre Noire, un lieu dynamique de création, d'expositions et d'animations tout au long de l'année. 

La Mine Bleue se situe à 126 mètres sous terre, c’est un site touristique exceptionnel en Europe qui propose au public une reconstitution immersive de l'exploitation de l'ardoise. En surface, il peut apprécier une démonstration fascinante de la fente d'ardoise, une technique qui a marqué notre histoire industrielle. 

Construit et mis en service sur la Mayenne en 1837, le bac de Ménil permet, depuis cette date, de rejoindre 80m plus loin, la rive gauche de la rivière, sur la commune de Daon ainsi que le passage des ouvriers, des écoliers et d’animaux. Il en existait une trentaine sur la Mayenne au XIXe siècle.  
Le bac est caché pendant la Seconde Guerre mondiale, dissimulé sous des branches pour empêcher les Allemands de traverser. Il s’agit d’un bac non libre retenu par un câble actionné par un treuil. Il peut contenir 11 personnes avec le passeur ou un véhicule. C’est aujourd’hui le seul bac encore en activité sur la Mayenne. 

Le château de la Porte domine la vallée de la Mayenne et le bourg de Ménil. Il a été reconstruit en 1859 sur les ruines d'un château plus ancien dont il reste la chapelle et une ancienne glacière.  
Un peu plus loin à Bierné-Les-Villages, le château de la Barre doit sa présence à la pugnacité de Jacques et Cécile de Chivré qui décident au XVIe siècle de remplacer le château primitif de la Guénaudière, sans doute en ruine, par une construction plus vaste et plus luxueuse, en harmonie avec le rang et la situation brillante qu’ils occupent de par leur proximité avec le roi Henri IV. À voir. 

• La ville charme ses visiteurs par ses richesses naturelles et patrimoniales. Un centre ancien restauré, des rues médiévales aux places modernes, des couleurs du pan de bois au mariage du tuffeau et des enduits de chaux. Parmi ses immanquables, citons l’église romane Saint-Jean-Baptiste et sa crypte remarquable, l’ancien couvent des Ursulines, aujourd’hui pôle culturel qui abrite notamment le Conservatoire de musique, de danse, d’arts visuels et d’art dramatique. Le théâtre des Ursulines, fondé en 1634 constitue un autre site de caractère. 
   
• L’hôpital Saint-Julien est un imposant bâtiment en bordure de la Mayenne, édifié entre 1879 et 1882, héritier d’une longue histoire qui remonte au XIIIe siècle. C’est à l’architecte angevin Auguste Beignet que l’on doit la construction de ce nouvel hôpital et du couvent des Augustines, qui font l’admiration des touristes. Le cloître et la chapelle méritent l’attention des amateurs de belles pierres.